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Boeing 737 MAX, pourquoi une mise à jour logicielle ne peut pas compenser son défaut de conception,
Gregory Travis suggère une révision du design

Le , par Olivier Famien

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18  0 
Le 29 octobre 2018, 189 personnes à bord du vol de la compagnie indonésienne Lion Air ont péri dans un crash. Un peu plus de 4 mois après cette première catastrophe, un aéronef de la compagnie Ethiopian Airlines a connu le même triste sort avec à son bord 149 passagers et 8 membres d’équipage. Même si les enquêtes de ces deux catastrophes n’ont pas encore été bouclées, le fait que les aéronefs impliqués dans ces crashs étaient des Boieng 737 Max a rapidement amené les acteurs du monde aéronautique à suspecter un défaut inhérent à la conception de cet appareil.

Après les premières conclusions des analyses, les enquêteurs ont pointé du doigt une défaillance du système MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System), un système automatisé conçu pour empêcher l’avion de décrocher. Pour la petite histoire, il faut savoir que le MCAS est apparu sur les versions révisées des Boieng 737 lorsque Airbus (concurrent de Boeing) a lancé une version améliorée de l’A320 baptisée A320neo. Pour apporter une riposte à ce nouvel appareil, Boeing a également mis à jour son modèle d’appareils à succès, le Boeing 737, en sortant le Boeing 737 MAX.


Sur le Boeing 737 MAX, les turboréacteurs sont plus imposants, ce qui permet à l’appareil de bénéficier d’une plus grande autonomie ainsi qu’un meilleur rendement énergétique. Toutefois, vu l’importance de la taille de ces nouveaux moteurs qui ont trouvé leur place sur ces anciens modèles d’avions, les ingénieurs de Boeing ont été contraints de revoir leur position en les plaçant loin devant le bord d’attaque de l’aile. Cette modification, bien que minime, a pour effet de faire lever le nez du 737 MAX lorsque l’appareil subit un angle d’attaque élevé. Pour régler ce problème, Boeing a implémenté un logiciel nommé MCAS.

Avec tous ses ajouts apportés au B 737, certains affirment que cet ancien modèle d’appareils rebaptisé — pour lequel de nombreux pilotes ont déjà été formés et détiennent une certification — est devenu un appareil radicalement différent avec des caractéristiques de maniabilité différentes, un nouveau logiciel opérationnel et par conséquent devrait nécessiter une nouvelle formation des pilotes. Mais, selon certaines critiques, la volonté de sortir rapidement un appareil en réponse à l’A320neo a amené Boeing à présenter le B 737 MAX comme un appareil semblable au B 737, ce qui permettrait d’éviter le long processus de recertification. Les conséquences on les connaît. 346 personnes ont péri à cause de ce système MCAS.

Pour sortir très vite de cette mauvaise passe qui dessert fortement l’image de l’entreprise, Boeing a lancé hier sa première grande offensive pour reconquérir la confiance du grand public et obtenir des régulateurs l’autorisation de faire voler à nouveau ses 737 MAX qui restent depuis la mi-mars interdits de vol. Devant un parterre de journalistes, pilotes et dirigeants de compagnies aériennes, le constructeur américain a présenté une mise à jour logicielle apportée au système de vol du Boeing 737 MAX. Avec ces modifications, souligne l’avionneur, les pilotes seront en mesure de détecter rapidement un dysfonctionnement du MCAS grâce au déclenchement d’un voyant lumineux, baptisé « AOA disagree », qui indiquerait dans ce cas que les deux capteurs d’angle d’attaque, sur lesquels s’appuie le MCAS, fournissent des données contradictoires. Il faut souligner que Boeing proposait à l’origine un seul capteur d’angle d’attaque en standard et facturait en option un second capteur ainsi qu’un indicateur lumineux signifiant que les données des capteurs sont erronées. Dans les nouvelles propositions, Boeing envisage d’intégrer ce système d’alerte lumineux dans les composants de base de l’aéronef et non plus comme une fonctionnalité facturée en option.


Pour Gregory Travis, un ingénieur logiciel chevronné et un pilote expérimenté, qui a piloté des simulateurs d’aéronefs aussi gros que le Boeing 757, le MCAS, qui a été ajouté à l’origine dans un esprit de sécurité accrue n’a pas besoin d’être corrigé avec plus de complexité ou de logiciels. Il doit être purement et simplement supprimé. L’ingénieur souligne également que cet avion est défectueux. Pour le réparer, il n’est pas possible de le faire sans déplacer les moteurs et sans les éloigner de leur position actuelle. Cela signifie qu’il faudrait revoir la conception de l’appareil. Et donc sortir des mises à jour logicielles ne changerait pas grand-chose au défaut de conception de l’appareil.

Cette situation rappelle à n’en point douter celle d’Intel qui depuis des mois tente de colmater les brèches Meltdown et Spectre découvertes dans ses puces. L’entreprise a sorti plusieurs mises à jour logicielles pour corriger les failles détectées, mais pour des chercheurs de Google, ces correctifs ne pourront pas empêcher l’exploitation de ces failles, à moins que les CPU ne fassent l’objet d’une révision en profondeur.

À travers cette affaire de Boieng, Travis pose également le problème général de compétence et d’éthique qui doit soutenir les décisions et actions des professionnels. Et pour ce qui concerne le cas de Boeing, l’ingénieur conclut que ces deux tragédies seraient peut-être le résultat d’incompétence. « Ce sont ces pressions économiques et concurrentielles qui ont amené Boeing à dissimuler l’existence du MCAS afin d’éviter un processus de recertification trop long pour le 737 MAX, processus qui nécessite une longue formation des pilotes sur de nouveaux simulateurs onéreux. Toutes ces choses auraient relevé le coût unitaire de chaque avion de plusieurs millions de dollars réduisant ainsi les chances de Boeing de concurrencer l’Airbus 320neo », a noté Travis.

Source : EE|Times, Analyse de Gregory Travis (Google Docs)

Et vous ?

Selon vous, les mises à jour logicielles du MCAS pourront-elles régler le problème de sécurité du B 737 MAX ?

Boeing devrait-il plutôt revoir la conception de son appareil pour régler définitivement le problème du B 737 MAX ?

Ou pensez-vous que le fabricant devrait définitivement sortir cet appareil de la navigation aérienne ?

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Avatar de stef-13013
Membre actif https://www.developpez.com
Le 29/06/2019 à 16:52
Ils suivent "juste" la tendance actuelle qui est de ne pas/plus payer les gens... (Et ce n'est pas propre à l'IT)

Quelques phrases "magiques" (tout est véridique, ca vient de ma boite) :
"Le codage, franchement, aujourd'hui c'est pas compliqué, tu vas sur internet, tu te tapes des tuto. et hop, voila hein, pas de quoi en faire un plat"
"Les informaticiens, pfff, vous êtes les sidérurgistes de demain"

Et ma préférée :
"Pour les projets à venir, on va recruter des stagiaires, il doit bien y en avoir 2 ou 3 de bons dans le lot"
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Avatar de Fleur en plastique
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/03/2019 à 10:40
Citation Envoyé par redcurve Voir le message
je ne vois pas personnellement de problème dans la conception de cet avion.
Mort de rire.

Tu as un avion qui a été conçu il y a 30 ans suivant des spécifications, et en particulier un poids et un encombrement moteur donné. Une compagnie aérienne américaine importante menace Boeing de passer à Airbus s'ils ne font pas un nouveau modèle. Boeing répond qu'un nouvel avion prendrait dix ans. La compagnie aérienne lui dit de le faire en beaucoup plus court sinon elle change de crèmerie.

Du coup, au lieu de concevoir un nouvel avion, ils ont pris le même modèle et mis des nouveaux moteurs. Mais ils sont plus lourds et plus encombrants, du coup ils déséquilibrent l'appareil. Mais pas le temps de revoir l'ensemble de l'appareil, donc plutôt que de revoir la conception défectueuse (car non conçue pour des moteurs de cette taille et poids) on ajoute un logiciel pour corriger automatiquement la trajectoire faussée par la conception même de l'appareil.

Comment peut-on affirmer qu'il n'y a aucun problème de conception de l'avion quand on sait qu'on a un logiciel embarqué complexe destiné justement à compenser les défauts matériels de conception ?

En plus je rappelle que Boeing s'est arrangé pour certifier lui-même son appareil. Juge et partie à la fois. Ce n'est pas ce que quelqu'un aurait fait quand on a quelque chose d'énorme à cacher ?

Pour moi, cela serait vite réglé : les responsables de Boeing et de la FAA devant un mur, yeux bandés (j'ai quand même un cœur), et tous fusillés.
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Avatar de Edrixal
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 14/02/2020 à 14:34
Citation Envoyé par MRSizok Voir le message
Qu'il faut leur lâcher les basquettes. Boeing exerce depuis des années. Que si vraiment cette avion était si pourri et que les employées étaient si certain d'eux. Pourquoi ils ont rien fait?
Saleté d'employé ! Ils aurait pu faire un effort et court-circuité la hiérarchie et déposer une plainte au commissariat du coin quand même !
Peut être tout simplement qu'aucun employé n'avais toute les cartes en main pour pouvoir prendre une décision et ou apporter les preuves nécessaire. De plus quel est le poids d'un employé face à une multinationale, multimilliardaire ? Sans compte que c'est la boite qui leur verse un salaire et qu'ils doivent avoir signé des clauses de confidentialité de tous coter.

Non franchement, qu'attendent les employés ?
16  0 
Avatar de Fleur en plastique
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/03/2020 à 11:41
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Certains pilotent savaient, des accidents ont été évités. Malheureusement l'information n'était pas parvenu à tout le monde
Justement. L'information n'était pas transmise parce que l'un des "avantages" du Boeing 737 MAX était l'absence totale de formation requise, donc économie de coût. De monstrueux pans de logiciels ont été mis en place pour autant que possible émuler l'ancien comportement, tout ça pour éviter une formation. Mais il aurait fallu aussi une formation pour le logiciel d'émulation, mais toute référence a été sciemment effacée et masquée.

Sans parler du fait de n'associer qu'un seul capteur à ce logiciel, et de ne pas prévoir de redondance, sauf à payer une option.

Tout a été fait côté Boeing pour maximiser les profits ; ceux de Boeing (plus de ventes grâce à la chimère d'un avion sans formation; tout en option, y compris la sécurité la plus élémentaire, et maximiser la présence de vieille technologie plus aux normes, notamment le fameux vérin de direction, en tirant partie de la clause du grand-père pour économiser des frais de développement et de certification), et ceux des compagnies aériennes clientes (pas de formation). Voilà où mène l'économie des coûts à l'extrême : des centaines de morts, un avion mort-né avec des centaines en stock qui n'ont jamais volé, une compagnie ruinée, une image désastreuse, le monde entier qui se moque de Boeing et de la soi-disante USA Qualität.

Il n'y a pas eu qu'une seule faute, mais des dizaines ; surtout côté Boeing, mais aussi côté FAA, on ne fait pas certifier un produit par son propre constructeur, cela paraît pourtant élémentaire. S'il n'y a pas de moyens, il n'y aurait pas dû avoir de certification. Si des politiques ont obligé la FAA à faire certifier par Boeing, ceux-là doivent être aussi traduits en justice.
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Avatar de Christ D
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 28/01/2021 à 23:35
Tous les journalistes mettent tout sur le dos du système MCAS.
Evidement oui, c'est lui qui a décidé lors des accidents de faire baissez le nez d' l'avion si brutalement que cela a aboutit à 2 crashs.
Mais le vrai problème n'est pas là.
Le vrai problème est que Boeing a eu besoin d'installer un tel système de contrôle d'incidence.
La raison est simple : le 737 , best-seller de Boeing date des années 1970.
De base, sa cellule est "basse sur patte" parce qu'à l'origine, les moteurs montés étaient des simples flux de faible puissance et fort consommateurs de pétrole dont l'encombrement est faible.
Boeing n'a cessé de modernisé le 737 pour bénéficier de la bonne image auprès des clients (comme vW le fait avec la Golf) et économiser l'argent nécessaire au développement d'un nouvel appareil.
Petit à petit, la puissance a doublé, des doubles flux ont été monté, ils avaient installé des nacelles spéciales dont la base est presque plate pour éviter que les nacelles moteurs ne trainent par terre (ça passait tout juste). Jusque là tout allait bien.
Puis ils ont voulu monter les tout derniers moteurs, les plus économes en carburant et aussi les plus puissant (comme Airbus l'a fait sur le 330 et le 350... mais pas sur le 320).
Mais la soufflante de ces moteurs est si immense, qu'il était impossible de les monter là où se trouve normalement les moteurs du 737.
Donc ils ont avancé (et pas qu'un peu) le pylône pour rehausser la fixation des moteurs, ce qui coûte bien moins cher que de modifier le train donc son logement dans le fuselage donc le fuselage et ainsi de suite jusqu'à la production d'un nouvel avion.
Ils ont donc complètement déplacer le centre de poussée , multiplié par 2 la puissance ce qui peut génèrer un couple cabreur ingérable.
On obtient un avion mal né, qui ne peut pas volé sans être contrôlé par de l'informatique. Et de là vient l'installation du système MCAS disposant de la puissance nécessaire pour contrer ce couple cabreur. Couple qu'un humain ne pourrait pas contrer tout comme il ne peut pas contrer le système MCAS lorsque celui-ci prend une décision erronée.
Si un avion est mal conçus, l'informatique n'y pourra rien.
Le 737 MAX aurait pu être un magnifique nouveau best-seller 7X7 si boeing avait voulut y mettre le prix

1ère version du 737 avec ces simples flux :
https://static01.nyt.com/images/2019...y=90&auto=webp

version modernisée avec des SNECMA CFM 56 double flux avec nacelles spéciales :
https://i.ebayimg.com/images/g/7WQAA...54l/s-l500.jpg

737-MAX
https://www.lesuricate.org/wp-conten...06/ryanair.jpg

Airbus fait des avions disposant d'automatismes de sécurité depuis 40 ans mais pas des avions ne pouvant pas voler sans eux. Boeing si
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Avatar de tpericard
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 29/06/2019 à 19:41
Ils suivent "juste" la tendance actuelle qui est de ne pas/plus payer les gens... (Et ce n'est pas propre à l'IT)

Quelques phrases "magiques" (tout est véridique, ca vient de ma boite) :
"Le codage, franchement, aujourd'hui c'est pas compliqué, tu vas sur internet, tu te tapes des tuto. et hop, voila hein, pas de quoi en faire un plat"
"Les informaticiens, pfff, vous êtes les sidérurgistes de demain"

Et ma préférée :
"Pour les projets à venir, on va recruter des stagiaires, il doit bien y en avoir 2 ou 3 de bons dans le lot"
Effectivement ça fait longtemps que les développements se font principalement au forfait. Et qui forfait dit baisse maximum des coûts par les sociétés qui développent.

L'article ne parle pas de l'aspect "Tests" qui est toujours le mouton noir ... "quoi des tests ? Inutiles, c'est tellement bien écrit" ou aussi, entendu chez un client cette fois "pas la peine de tester ce cas de figure, ça n'arrivera jamais en prod" ... devinez ce qui arriva quelques jours plus tard après la mise en production ... cas véridique qui s'est passée sur une application critique dans une très grande entreprise.

Pour conclure, quand un donneur d'ordres ne veut mettre que le minimum financier, il n'aura qu'une qualité au mieux moyenne.
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Avatar de kremvax
Membre averti https://www.developpez.com
Le 30/06/2019 à 0:13
L'article de Bloomberg met l'accent sur les problèmes liés à l'outsourcing, mais ce serait un peu facile de dédouaner les problèmes de *conception* qui semblent avoir été à la base de tout, en amont du développement. Le fait de faire l'impasse sur la redondance des sondes, ce n'est ni une décision de développeur, ni un bug.
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Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 10/01/2020 à 17:16
Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
« cet avion est conçu par des clowns qui, à leur tour, sont supervisés par des singes »
Euh... Je ne voudrais pas la ramener mais ça ne s'applique pas forcément qu'aux avions...

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Avatar de yoyo3d
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 30/06/2019 à 21:37
Les centaines de millions (milliards ?) de perte suite à cette affaire devraient leur faire sérieusement réviser leur jugement.
malheureusement non, je ne croix pas, ce n'est pas la première entreprise à faire une connerie parce qu’un "col blanc" à décider de ne faire des économies... le Titanic en est un bon exemple, avec ses rivets fondus dans un acier de mauvaise qualité...ses canots sous dimensionnés en nombre, sa volonté de battre des records de vitesse pour "la gloire"... etc
l'histoire industrielle, agroalimentaire, militaire, sanitaire est pleine de décisions "à la con" pour la gloire, de mauvais choix techniques ou financiers par incompétence extrême...voir pire, d'égo démesuré.

Le fait de faire l'impasse sur la redondance des sondes, ce n'est ni une décision de développeur, ni un bug.
tu as 100% raison et cela confirme ma pensée...
12  0 
Avatar de eldran64
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 07/02/2020 à 9:07
Ça me rappel des projets que j'ai pu faire et pour lesquels on ne me laissait pas le temps de faire de vrais tests.

Bref, ça craint de voir encore une faille de sécu en plus. Ca donne vraiment l'impression que c'était des tombeaux volant.
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