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IBM réfute l'annonce selon laquelle Google aurait établi la suprématie quantique lors d'une expérience récente
Et avance une solution qui, en théorie, retarde l'échéance

Le , par Christian Olivier

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Google aurait mené la première véritable expérience qui établit la suprématie quantique
Avec un système qui résout en 3 min un calcul dont la résolution prendrait 10 000 ans sur un supercalculateur

Depuis plusieurs années, Google s’est lancé dans le projet ambitieux de concevoir un système de calcul quantique capable de résoudre les problèmes concrets pour lesquels les solutions restaient, jusqu’à lors, hors de portée des systèmes de calcul classiques.

Le média américain Financial Times a rapporté ce vendredi que Google a peut-être réussi à construire un nouvel ordinateur quantique qui serait plus puissant que les meilleurs supercalculateurs que nous connaissons actuellement. Un document de recherche émanant de la firme de Mountain View aurait été temporairement mis en ligne cette semaine et serait tombé entre les mains du site. En se basant sur les éléments recueillis, le Financial Times a déclaré que le processeur de cet ordinateur quantique a permis d’effectuer un calcul spécifique en un peu plus de 3 minutes, alors que ce calcul même prendrait 10 000 ans à Summit, le supercalculateur le plus puissant au monde actuellement construit par IBM pour le Laboratoire national d’Oak Ridge dans le Tennessee, pour être résolu.


Les chercheurs de Google auraient évoqué la suprématie quantique dans le même document en indiquant qu’à leur connaissance, « cette expérience constitue le premier calcul qui ne peut être effectué que sur un processeur quantique ». Pour rappel, cette théorie relative à la supériorité des systèmes de calcul quantiques sur leurs homologues classiques suggère que l’informatique quantique devrait permettre d’effectuer plus rapidement des opérations qui prennent encore trop de temps ou qu’il n’est pas possible de traiter sur les systèmes de calcul classiques.

Un ordinateur quantique utilise les propriétés quantiques de la matière, telles que la superposition et l’intrication pour effectuer des opérations sur des données. Les ordinateurs quantiques fonctionnent sur des bits quantiques ou qubits que l’on considère comme l’unité d’information quantique, ce que le bit est pour l’ordinateur classique. L’état quantique des qubits peut posséder plusieurs valeurs. En théorie, les performances de calcul d’un ordinateur quantique augmentent de façon exponentielle à mesure que le nombre de qubits pouvant être manipulés croit.

Les ordinateurs quantiques sont actuellement limités par leur nombre de qubits (un indicateur relatif de leur puissance, selon certains experts) et leur sensibilité au phénomène de « décohérence » (un indicateur de leur stabilité) habituellement mesurée en temps de cohérence et qui désigne le passage d’un état non enchevêtré à un état enchevêtré de la mécanique quantique. Leurs performances sont, en outre, tributaires du procédé qui a permis de fabriquer les circuits du processeur quantique qu’ils embarquent, de leur architecture générale et des techniques de correction d’erreurs qui y sont implémentées.

À l’heure actuelle, il n’est plus question de savoir qui créera le premier ordinateur quantique viable au monde, étant donné le nombre de sociétés et d’équipes de recherche indépendantes qui s’y sont déjà attelées (IonQ, D-Wave Systems, Intel, Rigetti Computing, IBM, Google, NTT…). Les entreprises technologiques impliquées dans ce domaine avant-gardiste semblent plutôt engagées dans la course pour la construction de la machine de calcul quantique la plus performante qui permettra d’éprouver la théorie de la suprématie quantique.

De toute évidence, Google serait le meilleur candidat en lice pour relever ce défi, sachant qu’en mars 2018, la filiale d’Alphabet a dévoilé son premier processeur quantique de 72 qubits avec Bristlecone pour nom de code. Ce processeur quantique devait servir la recherche pour améliorer l’évolutivité de la technologie, réduire l’apparition du taux d’erreur sur les systèmes de calcul quantiques, mais aussi développer les applications de la simulation quantique.

Plus tôt cette semaine, IBM a annoncé son premier ordinateur quantique de 53 qubits et un nouveau Datacenter quantique pour répondre à la demande croissante d’accès au matériel quantique. AT&T a également déclaré récemment qu’il travaillait sur les réseaux quantiques (la technologie permettant de relier les ordinateurs quantiques). Google n’a pas commenté le rapport du Financial Times.

Source : Financial Times

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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 23/10/2019 à 12:31
Parler de suprématie du processeur quantique face à un CPU a autant de sens que de parler de la suprématie d'un GPGPU face à un CPU.
Ils sont juste adaptés à des calculs différents. Le meilleur système reste un CPU avec des co-proc qu'ils soient quantiques, adaptés pour le deep, GPGPU, etc. ou au pire, avec des processeurs dédiés si le co-proc n'est pas possible.

Tout aussi performant puisse être un tournevis électrique pour visser des vis, le marteau sera toujours plus performant pour enfoncer des clous, et inversement.
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Avatar de Aurelien.Regat-Barrel
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 23/10/2019 à 15:02
Citation Envoyé par yahiko Voir le message
IBM tente de minimiser la portée de l'avancée de Google sur le plan quantique, et en tant que concurrent, c'est de bonne guerre. Mais j'aurais plutôt tendance à croire à Google qu'IBM.
Comme le dit ce dicton inspiré d'une citation de Churchill:

Je ne crois aux benchmarks que lorsque je les ai moi-même falsifiées.
5  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 23/10/2019 à 12:47
Citation Envoyé par Neckara Voir le message
Parler de suprématie du processeur quantique face à un CPU a autant de sens que de parler de la suprématie d'un GPGPU face à un CPU.
Ils sont juste adaptés à des calculs différents. Le meilleur système reste un CPU avec des co-proc qu'ils soient quantiques, adaptés pour le deep, GPGPU, etc. ou au pire, avec des processeurs dédiés si le co-proc n'est pas possible.
Oui, je trouve aussi qu'on compare un peu des torchons avec des serviettes
Au passage « cette expérience constitue le premier calcul qui ne peut être effectué que sur un processeur quantique », on aurait pu rajouter "et qui ne sert pas à grand chose pour l'instant"

Citation Envoyé par Neckara Voir le message

Tout aussi performant puisse être un tournevis électrique pour visser des vis, le marteau sera toujours plus performant pour enfoncer des clous, et inversement.
Ça donne quoi inversement ?

-VX
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Avatar de yahiko
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 23/10/2019 à 14:15
Tout ce que je sais, c'est que niveau IA, IBM avec son Watson est largement largué par rapport au Deep Mind de Google.

IBM tente de minimiser la portée de l'avancée de Google sur le plan quantique, et en tant que concurrent, c'est de bonne guerre. Mais j'aurais plutôt tendance à croire à Google qu'IBM.
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