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L'exode de VMware est-il imminent ? Plus de la moitié des clients recherchent activement d'autres fournisseurs
Ou explorent les options open source suite à l'acquisition de Broadcom, selon une étude

Le , par Stéphane le calme

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L'exode de VMware est-il imminent ? Les clients mécontents recherchent activement d'autres fournisseurs
ou explorent les options open source dans le sillage de l'acquisition de Broadcom, selon une étude

La récente acquisition de VMware par Broadcom a suscité de nombreuses inquiétudes parmi les clients de VMware. Selon une étude récente, plus de la moitié des clients de VMware envisagent de quitter la plateforme.

Contexte

Broadcom a finalisé l'acquisition de VMware fin 2023 pour un montant de 69 milliards de dollars. Et presque immédiatement, le géant des semiconducteurs a déclenché une tempête de feu en apportant des changements majeurs au catalogue de produits de VMware, notamment en modifiant les licences logicielles et en mettant fin à certains produits.

Par exemple, l’entreprise a annoncé la fin des licences perpétuelles pour VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements :

« Après la date de validité des licences perpétuelles, les clients ne pourront plus acheter de nouvelles. Ils pourront plutôt souscrire à des abonnements ou des licences à durée déterminée pour compléter ou remplacer leur base d'installation actuelle sous licence perpétuelle », indique Broadcom dans la note d’information relative au changement de formule.

« C'est le moment idéal pour les clients d'évaluer l'état actuel de leurs produits d'infrastructure et de gestion VMware. Nous les encourageons à revoir leur inventaire de licences perpétuelles, y compris les cycles d'actualisation et les dates de renouvellement, et à se familiariser avec les offres d'abonnement de VMware. Les clients peuvent également contacter leur représentant VMware ou partenaire pour plus d'informations », ajoute l’entreprise.

Ces modifications brutales ont impacté fortement les organisations, plusieurs clients ayant vu leurs coûts de licence multipliés par 12. Selon les acteurs européens du cloud, les « tactiques brutales » de Broadcom décimeront le marché indépendant de cloud computing de l'Europe.


À en croire de récents témoignages, ces tactiques brutales semblent se retourner contre Broadcom

Computershare, l'opérateur mondial de registres d'actions boursières, semble avoir décidé de faire ses adieux à VMware. Le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a exprimé son indignation face à la situation qui prévaut chez VMware depuis l'acquisition de l'entreprise par le géant des semiconducteurs Broadcom. Computershare disposerait de 24 000 machines virtuelles VMware, mais face à l'envolée des coûts de licence et des changements controversés et incessants mis en œuvre par Broadcom, l'entreprise semble avoir pris la décision de migrer vers le concurrent Nutanix au cours de l'année prochaine.

Lors de la conférence Next de Nutanix en mai à Barcelone, le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a évoqué le rachat de VMware par Broadcom. Sans nommer VMware spécifiquement, O'Connor a déclaré que lorsqu'il est arrivé dans l'entreprise 18 mois auparavant, Computershare utilisait Nutanix AHV et un autre hyperviseur non nommé d'un « concurrent bien connu ». (Il s'agit probablement d'un hyperviseur de VMware.) Bien qu'il aurait préféré consolider sur un seul, les chiffres n'avaient pas de sens à l'époque.

Plus tard, il a reçu un appel téléphonique qui, selon lui, a eu lieu après ce qu'il a décrit comme « le changement ». Au cours de cette conversation, on lui a indiqué un prix futur pour l'hyperviseur (sans nom) de Computershare qui représentait une augmentation d'un facteur de 10 à 15. La migration vers AHV a soudain pris tout son sens et O'Connor a appuyé sur la gâchette. Au cours de l'année prochaine, avant que cette facture massivement gonflée ne soit due, Computershare aura fini de migrer 24 000 machines virtuelles vers l'infrastructure de Nutanix. Selon ses dires, cette décision serait rentabilisée en seulement « quelques mois ».

« De manière surprenante, nous en sommes sortis beaucoup plus forts et allégés, avec une base de coûts inférieure à ce qu'elle était avant l'acquisition. Nous sommes en fait ravis que cela nous ait incités à faire ce que nous aurions dû faire de toute façon », a déclaré O'Connor. Bien que O'Connor ne mentionne jamais spécifiquement VMware par son nom, les faits présentés dans son discours laissent peu de doute sur le fait qu'il parlait de VMware. Ce récit est une mauvaise nouvelle pour Broadcom, car il montre que les organisations ne sont peut-être pas aussi dépendantes de VMware que sa nouvelle société mère aimerait le croire.


Une étude publiée par Civo indique que plus de la moitié des clients de VMware envisagent de quitter la plate-forme sous l'égide de Broadcom

Le rival de VMware a du grain à moudre dans cette affaire. Le PDG Mark Boost a déclaré au début de l'année que la stratégie de Broadcom semblait consister à se débarrasser des petits clients en augmentant les prix, tout en comptant sur les gros clients pour continuer à faire rentrer de l'argent.

Lors d'une interview à la fête Navigate de Civo à Berlin, Boost s'est demandé si Broadcom ne regrettait pas ses décisions. « Je n'ai parlé à personne qui soit satisfait des changements », a-t-il déclaré. « Les changements profitent à [Broadcom], quelle que soit la manière dont Broadcom les présente ». Naturellement, Civo - comme beaucoup d'autres alternatives - est plus qu'heureux d'offrir un moyen de s'échapper aux anciens fidèles de VMware qui ont été ébranlés par les changements mis en œuvre à la suite de l'acquisition de la société par Broadcom.

Lors de la conférence VMware Explore, les participants ont parlé du triplement des prix et des inquiétudes liées à la transition des licences perpétuelles vers les factures potentiellement plus élevées des abonnements obligatoires.

D'ailleurs, voici quelques raisons qui ont suscité de l’inquiétude auprès des clients VMware :
  • Augmentation des prix : de nombreux clients ont signalé des augmentations de prix significatives, rendant les services de VMware moins attractifs.
  • Incertitude et complexité : les changements apportés par Broadcom ont introduit une incertitude et une complexité accrues, ce qui a perturbé les opérations des entreprises.
  • Transition vers des abonnements : le passage des licences perpétuelles à des abonnements obligatoires a également été mal accueilli par les clients.

Boost a également évoqué les difficultés financières que ces changements entraînaient pour les petites entreprises qui s'étaient appuyées sur VMware. « Du jour au lendemain, leurs prix ont quadruplé et elles ont le choix entre répercuter cette hausse sur leurs clients ou essayer de l'absorber. Elles ne peuvent probablement pas se permettre de l'absorber, alors elles la répercutent. C'est un véritable gâchis. Je trouve dommage qu'aujourd'hui, les profits l'emportent sur tout le reste ».

Citation Envoyé par Étude
Civo, l'entreprise qui réimagine le cloud computing, a publié sa dernière étude, qui révèle que 51,9 % des clients de VMware envisagent désormais de quitter la plateforme. L'étude a été lancée lors de la conférence Civo Navigate, qui propose plusieurs sessions sur la meilleure façon d'aller de l'avant en matière d'informatique dématérialisée.

Cette étude intervient neuf mois après l'acquisition de VMware par Broadcom, qui a laissé de nombreux clients dans l'incertitude quant aux changements apportés à leurs accords de licence et à l'impact sur leurs factures.

Après cette période de turbulences, les clients s'interrogent sur la meilleure façon d'utiliser leurs services de cloud, 48,7 % d'entre eux explorant activement d'autres fournisseurs de cloud. Toutefois, l'étude a également révélé une forte appétence pour les solutions open source alternatives à VMware, en raison de leur simplicité et de leur tarification cohérente. Les conclusions sont les suivantes :
  • 44,9 % envisagent de migrer vers des solutions open source. Deux des trois principales priorités des personnes interrogées à la recherche de nouveaux fournisseurs sont la flexibilité et une tarification juste et ouverte, caractéristiques communes de l'open source.
  • Toutefois, les préoccupations communes à l'open source persistent : 28,6 % des répondants sont préoccupés par la sécurité de l'open source et 23,2 % par le manque de support et d'accords de niveau de service (SLA).


« En fin de compte, les entreprises veulent des certitudes »

Henry Godwin, vice-président des ventes mondiales chez Civo, a déclaré : « Au cours des neuf derniers mois, de nombreux clients de VMware nous ont fait part de leurs inquiétudes. En fin de compte, les entreprises veulent des certitudes. Elles ne peuvent pas rester dans une situation où les prix montent en flèche, sans qu'il y ait d'amélioration parallèle du service ».

Et de continuer en disant : « Ce que nous commençons à voir maintenant, c'est que ces clients insatisfaits regardent ailleurs. Les fournisseurs doivent répondre à ces besoins évolutifs des clients en s'assurant qu'ils ne se contentent pas de respecter les coûts, mais qu'ils garantissent également la sécurité, l'assistance et la fiabilité du service ».

De nombreux fournisseurs de services cloud rivaux seraient ravis d'accueillir des clients fatigués d'être à l'extrémité pointue des changements de Broadcom. Des entreprises telles que Nutanix ont bénéficié d'un regain d'intérêt aux dépens de VMware.

Simon Hansford, ancien PDG de UKCloud et travaillant aujourd'hui avec Civo, a déclaré que la base de clients de VMware pouvait être divisée en trois tiers : ceux dont Broadcom espérait qu'ils considéreraient simplement les hausses comme un coût de fonctionnement, un tiers qui espérait être suffisamment petit pour que la nouvelle direction de VMware ne s'en prenne pas à eux, et un tiers qui, selon Hansford, « quittait tout simplement le navire ».

La nouvelle étude indique que bien plus d'un tiers pourrait quitter la plate-forme VMware d'ici peu, ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour Broadcom, même si les résultats financiers semblent actuellement très positifs.

Conclusion

La situation actuelle de VMware sous la direction de Broadcom a créé un climat d’incertitude et de mécontentement parmi ses clients. Les entreprises cherchent des alternatives plus flexibles et abordables pour répondre à leurs besoins en matière de virtualisation et de cloud computing. La question reste de savoir si Broadcom pourra regagner la confiance de ses clients ou si une migration massive vers d’autres solutions est inévitable.

Source : Civo

Et vous ?

Trouvez-vous l'étude crédible et pertinente, surtout venant d'un concurrent, ou s'agit-il selon vous d'une manœuvre pour faire pencher la balance de leur côté ?
Avez-vous déjà envisagé de changer de fournisseur de cloud en raison d’augmentations de prix ?
Comment les augmentations de prix de VMware ont-elles affecté votre budget informatique ? Avez-vous dû réduire d’autres dépenses pour compenser ?
Avez-vous remarqué des changements dans la qualité du service depuis l’acquisition par Broadcom ? Si oui, lesquels ?
Quels sont vos critères principaux en matière de sécurité et de conformité lorsque vous choisissez un fournisseur de cloud ?
Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients des solutions open source par rapport aux solutions propriétaires comme VMware ?
Si vous envisagez de quitter VMware, quelles étapes avez-vous prises pour assurer une transition en douceur vers un nouveau fournisseur ?
Pensez-vous que les coûts supplémentaires de VMware sont justifiés par les fonctionnalités et les services offerts ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Comment les partenariats stratégiques de VMware avec d’autres entreprises influencent-ils votre décision de rester ou de partir ?
À votre avis, quelles seront les tendances majeures dans le domaine de la virtualisation et du cloud computing dans les prochaines années ?
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 28/06/2025 à 1:03
Je conseil le boycott, le comportement de Broadcom semble totalement abusif, on est au minimum au niveau du comportement d'HP avec les imprimantes.
Et d'ailleurs, idem pour la majorité des SaaS, quand il n'y a pas de service clair, mais juste un logiciel. Par définition, un service c'est pour un service, pas un logiciel inerte.
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Avatar de denisys
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 12/09/2024 à 18:24
Allez Proxmox !!!
Invitez vos clients, vos DSI a essayer Proxmox .
Montrez leurs, qu’ici sur : https://www.developpez.com/
Nous connaissons cette solution, et que nous avons des tutoriels, a leurs dispositions !!!

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Avatar de sergio_is_back
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 12/09/2024 à 18:30
Citation Envoyé par denisys Voir le message
Allez Proxmox !!!
Invitez vos clients, vos DSI a essayer Proxmox .
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J'ai une machine PROXMOX depuis un petit mois et franchement ça marche pas mal
Léger, efficace, bon la documentation est un peu touffue mais on n'a rien sans rien
Moi qui était habitué à ESXi je vois une nette différence de performances

Les containers sont un plus appréciable, déployer un serveur en quelques secondes c'est hyper agréable
4  0 
Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 12/09/2024 à 21:05
Allez Proxmox !!!
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Merci pour la pub.

J'ai fait un gros update dessus qui devrait être mis en ligne d'ici quelques temps, je posterais ici sa disponibilité.
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Avatar de floyer
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 01/11/2024 à 10:54
La suite vmWare va bien au delà d’un simple hyperviseur. Chez nous il permet de créer des environnements pour des directeurs d’applications. Ces derniers ont alors des droits permettant de créer et gérer des machines virtuelles dans le cadre de ces environnements, avec des quotas, sans interférence avec les environnements des collègues. D’autres fonctions sont disponibles (micro segmentation, affinité ou anti-affinités, etc). L’architecture physique est masquée aussi (on demande une VM, le système en crée une sur le serveur où il y a de la place). VMotion permet de migrer une VM d’un serveur à l’autre, ce qui permet des migrations à chaud.

On est très loin d’un QEmu ou KVM pris tout seul.

Une piste que l’on regarde est le manageur Kubernetes Rancher de Suse avec Kubevirt pour avoir des machines virtuelles.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 01/11/2024 à 20:26
Proxmox couvre globalement ce que propose VMWare et ce gratuitement. On peut faire de la réplication, de la migration à chaud, de la haute disponibilité.

Il y a aussi OpenNebula, OpenStack.
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Avatar de Marianus
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 20/01/2025 à 13:08
Nous avons quitté VMware et utilisons Proxmox depuis des années.
Très stable, beaucoup de fonctionnalités.
Possibilité (pas obligatoire) d'avoir du support à un prix très raisonnable.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 30/03/2025 à 12:08
Bizarre ça, car une très grosse partie des entreprises passent à HyperV ou Proxmox (ou autre).
Les entreprises historiquement sur VMWare ne peuvent pas migrer du jour au lendemain un nombre conséquent de VM et cela représente un coût. Si les bénéfices de la branche VMWare de Broadcom doivent baisser, ça se fera progressivement, et dans un premier temps l'augmentation des marges compensera la baisse des ventes.

Il y a de fortes chances en tout cas que de nouveaux projets ne soient pas initiés avec VMWare. Et avec le nombres d'article expliquant que certaines entreprises ont migrés beaucoup de VM hors VMWare, il pourra y avoir un effet boule de neige.

Et en cas de serveurs sur le cloud, le cout VMWare, éventuellement inclus avec l'offre n'est pas visible pour les contrôleurs de gestion.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 28/06/2025 à 9:40
Avez-vous vécu (directement ou indirectement) la situation rencontrée par ces autres entreprises (mise en demeure, audits) ?
Avec Microsoft, reçu courrier un courrier demandant si on était en conformité sur les licences après achat licences en volume.

Les détenteurs de licences perpétuelles ont-ils réellement tort d’utiliser des correctifs de sécurité installés avant l’expiration du support ?

Est-ce qu’un contrat de licence logicielle devrait interdire l’usage passif de correctifs installés auparavant ?

Un éditeur peut-il modifier unilatéralement la manière dont les licences sont interprétées après coup ?
Je pense qu'il s'agit de clauses abusives.

Le forcing vers les abonnements est-il une stratégie viable à long terme pour Broadcom ?
A votre avis ?

Peut-on parler de vente liée déguisée dans le regroupement forcé de produits VMware dans les nouveaux bundles Broadcom ?
Je pense que Broadcom a le droit d'appliquer ce regroupement forcé, mais que rien n'oblige un client potentiel à accepter.

VMware n'est pas en situation de monopole, plein d'autres produits peuvent le remplacer (gratuit ou non).
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/06/2025 à 12:10
Broadcom applique simplement la stratégie qui a été proposée par ses avocats: Y aller au bluffe en faisant peur aux clients, il y en aura qui cèderont et ce sera tout benef pour Broadcom.

D'ailleurs, si vous avez eu affaire à des avocats dans des situations litigieuses, vous aurez constaté que c'est toujours l'approche mis en oeuvre par les avocats "Parler fort et intimider le camp opposé". Quand vous leur répondez avec le même ton, vous n'en entendez plus parlé. Pour quelle raison? Tout simplement parce que si la situation était claire et facilement défendable en justice, ils auraient même pas pris la peine de vous parler, ils auraient obtenu gain de cause par une procédure simple en justice avec 100% de chance de gagner.

La réalité judiciaire est tout autre:

1. Une licence universelle ne peut pas être résiliée (à moins que la société fasse faillite, ce qui n'est pas le cas de Broadcom)

2. Une licence universelle s'apparente à l'achat du logiciel et est donc soumise à une période de garantie dont la durée dépend de loi en vigueur dans le pays concerné (habituellement entre 1 et 2 ans)

Donc:

1. Broadcom ne peut pas empêcher ses clients d'utiliser VMware ni de faire usage des mises à jour couvertes par un abonnement. A la fin de l'abonnement, court toujours la période de garantie qui oblige à corriger gratuitement les défauts constatés.

2. Concernant les mises à jour qui auraient été effectuées par les clients alors qu'ils n'étaient plus soumis à un abonnement: Si cela a été possible, Broadcom est en tort, c'était à eux d'empêcher l'usage d'update hors abonnement.... D'ailleurs, je ne crois pas un instant que cela ait été possible

3. Les clients de Broadcom n'ont qu'une chose à faire, s'assoir sur les lettres envoyées par Broadcom... Je serai très étonné que cette boite ouvre une procédure judiciaire hasardeuse contre chaque client qui leur dira "allez vous faire foutre!"
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