Quel est le statut actuel de l'informatique écologique dans votre entreprise ?
Green IT ou Green computing c'est tout simplement l'idée de l'informatique écologique. Le but est d'essayer de tenir compte des contraintes et des coûts en énergie, comme par exemple l'alimentation électrique et la climatisation pour les matériels informatiques.
Il s'agit non seulement de réfléchir à l'efficacité énergétique des équipements et des centres de traitement informatique, mais aussi de se poser des questions sur l'ensemble du cycle de la vie des équipements informatiques, y compris la fabrication, l'utilisation et enfin le recyclage en fin de vie.
Green IT : quand l’informatique et le TIC se mettent au vert !
Né initialement d’un concept marketing, le green computing ou green IT (traduisez informatique verte) s’avère être aujourd’hui une tendance en pleine évolution et qui a atteint une maturité certaine. Tout un programme !
Naissance du greenIT
À l’origine fut l’initiative Energy Star. En 1992, alors que le monde informatique et les nouvelles technologies de l’information sont en pleine effervescence , ce programme du gouvernement américain a été chargé de la promotion de l’économie d’énergie et de la réduction de l’émission des gaz à effet de serre.
L’initiative s’est ensuite concrétisée en un label apposé sur tous les équipements respectant les normes environnementales. Malgré tout, la consommation énergétique liée à l’informatique n’a cessé d’augmenter et les quelques chiffres et statistiques connus à ce sujet peuvent donner le tournis. Sachez que le montant de l’énergie consommée par un ordinateur pendant son cycle de vie est supérieur à son prix d’achat. L’émergence des Datacenters a encore corsé la facture, en portant la part de la consommation énergétique du seul secteur des technologies l’information et de la communication à plus de 13% de la consommation nationale en France. Depuis 2007, ce secteur énergivore voit sa consommation s’accroître de 13% par an. Si cette croissance continue, il faudrait une dizaine de centrales électriques en plus aux États-Unis pour pouvoir répondre aux besoins de ces mastodontes que sont devenus les centres de traitement de données. Le terme de green IT a été d’ailleurs utilisé la même année par des universitaires et des journalistes pour préciser ce phénomène naissant.
Green IT et aspect financier
Au départ, l’administration américaine sensibilisait ses fonctionnaires à éteindre leurs postes de travail le soir en rentrant. Ensuite, les fabricants d’ordinateurs et les éditeurs de logiciel ont intégré à leurs équipements des programmes de mise en veille automatique. Mais au-delà des préoccupations purement environnementales, le facteur coût a été le plus décisif. Les options extinction, mise en veille des ordinateurs, utilisation de logiciels d’économie d’énergie pour gérer les parcs de machines ou de serveurs peuvent faire baisser les factures énergétiques jusqu’à 50%.
Les principaux acteurs concernés
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
Les DSI sont donc les premiers concernés et ont pris le devant en matière de greenIT. Leurs dirigeants reconnaissent à l’unanimité la nécessité d’avoir une stratégie volontariste. Et près d’un dirigeant sur deux a déjà lancé l’initiative greenIT au sein de leurs entreprises. Pour le moment, les grandes entreprises et le secteur public (collectivités locales et administrations) sont les plus actifs. Mais certains spécialistes, comme Christophe Corne, directeur général de Dotgreen restent tout de même extrêmement optimistes quant à l’adoption de cette initiative par les petites et moyennes entreprises. Les actions mises en place, en plus de la réduction de la consommation d’énergie, concernent notamment les achats écoresponsables, le recyclage des consommables et des équipements informatiques en fin de cycle, l’optimisation de l’utilisation des imprimantes. De plus en plus de Datacenters et de géants du TIC engagent également des actions en faveur de l’utilisation des énergies renouvelables. Yahoo a décidé, par exemple, de puiser une partie de sa consommation électrique en installant un centre informatique dans la ville de Lockport aux bords de la chute des Niagara. Un bâtiment de 17 000 m2 d’un coût global de 150 millions de dollars va être bâti par le numéro deux du web mondial d’ici 2012.
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
De son côté, cette organisation militante, a mis au point un classement mondial des fabricants de produits électroniques et vient d’ailleurs de dévoiler au public la 12e version de son rapport basé sur le Greenpeace Guide to Greener Electronics. L’enquête menée par Greenpeace passe au crible la
présence de substances chimiques nocives telles que le mercure, le PVC, toute sorte de retardateurs de flamme bromés, les antimoines, le béryllium, les phtalates… ; le rendement énergétique ; le cycle de vie ainsi que les possibilités de recyclage de chaque produit.
Le classement établi par Greenpeace a le mérite de considérer le produit vert dans toute son étendue. Pour Greenpeace, le concept couvre aussi bien la consommation énergétique du produit (économie d’énergie, émission de gaz…) que le taux de composants toxiques entrant dans sa fabrication. Et à l’issue de ce fameux douzième rapport, de grandes marques de PC et d’équipements informatiques ont été mal notées par Greenpeace. Dell, Lenovo et HP ont été notamment critiqués pour ne pas avoir respecté leurs promesses de mettre sur le marché des produits « verts ». D’autre comme Apple et Toshiba ont par contre enregistré des progrès notables et entrent désormais dans l’arène des entreprises ayant fournies le plus d’efforts pour normaliser leurs produits.
Trois produits émergent des quarantaines testées : l'ordinateur portable Sony Vaio TZ11, le mobile T650i et le PDA P1ide Sony Ericsson. Suivent ensuite l’ordinateur de bureau Hewlett-Packard Compaq 2710P, le Dell Optiplex 755, le Portégé R500 de Toshiba. Le téléphone N 95 de Nokia ferme la marche des produits en tête de classement des produits électroniques verts.
Greenpeace, grâce à son expérience et à son image auprès du public et des décideurs, peut se targuer d’être plus indépendante que l’initiative menée par le Climate Savers Computing Initiative. Autre point fort de l’évaluation de classement Greenpeace : le classement va au-delà des produits et concerne de plus en plus aussi les dirigeants, c’est-à-dire les principaux décideurs. Gare donc aux annonces séduisantes et non respectées, car Greenpeace veille aux grains ou plutôt … au vert !
Le TIC au centre des pratiques pour l’amélioration de l’environnement
Mais détrompez-vous, le TIC ne doit pas être taxé seulement de source de pollution, il peut être une des solutions les plus efficaces pour réduire les gaspillages et les nuisances environnementales de tout genre. Le récent rapport TIC et Développement durable des autorités publiques françaises le démontre clairement tout en restant assez prudent quant à l’adoption massive des télétravailleurs.
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
Lire aussi
![:fleche:](https://www.developpez.net/forums/images/smilies/fleche.gif)
Que pensez-vous de la Greent It ? Quel est le statut actuel de l'informatique écologique dans votre entreprise ?