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Les détenteurs de licences perpétuelles de VMware reçoivent des lettres de cessation et d'abstention controversées de la part de Broadcom, visant à les pousser à l'achat d'abonnements coûtant 300 % plus cher

Le , par Anthony

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Les détenteurs de licences perpétuelles de VMware reçoivent des lettres de cessation et d'abstention controversées de la part de Broadcom, visant à les pousser à l'achat d'abonnements coûtant 300 % plus cher

L'acquisition de VMware par Broadcom a entraîné des changements significatifs dans sa stratégie d'octroi de licences. Des lettres de cessation et d'abstention sont désormais envoyées par Broadcom aux détenteurs de licences perpétuelles de VMware, afin de les pousser à acheter des abonnements dont les coûts augmentent parfois de 300 % ou plus.

Depuis l'acquisition de VMware en novembre 2023, Broadcom a en effet radicalement changé sa politique en matière de licences. L'entreprise a mis fin à la vente de licences perpétuelles de VMware, et Broadcom a depuis poussé ses clients vers des modèles d'abonnement.

Dans ce contexte, Broadcom envoie maintenant des lettres de cessation et d'abstention aux entreprises qui utilisent VMware sans contrat d'assistance actif. Ces lettres, confirmées par de multiples sources, suscitent une inquiétude croissante parmi les utilisateurs.


Les utilisateurs peuvent continuer à utiliser leurs licences perpétuelles. Toutefois, ils ne peuvent plus acheter de support, à moins d'avoir conclu des accords contractuels préalables à cet effet. L'assistance n'est plus proposée que par le biais de modèles d'abonnement. Cela entraîne parfois des augmentations de coûts de 300 % ou plus.

Par conséquent, de nombreuses entreprises, en particulier les PME, choisissent d'utiliser les logiciels VMware sans support. Il s'agit souvent d'une mesure temporaire qui permet d'explorer d'autres solutions. Envisagez une migration vers Proxmox. Ou même un retour à l'infrastructure physique.

Les lettres sont envoyées immédiatement après l'expiration du contrat

Broadcom sévit contre cette pratique. Dans ses lettres, elle demande à ses clients de supprimer immédiatement toutes les mises à jour, les corrections de bogues et les correctifs installés après l'expiration de leur contrat. Seuls les correctifs de sécurité de type « zero-day » sont exemptés de cette mesure.

Selon Broadcom, l'utilisation de mises à jour après la date d'expiration du contrat constitue une rupture de contrat et une violation de la propriété intellectuelle de VMware. Cela peut donner lieu à des demandes de dommages-intérêts et à des actions en justice. Certains clients ont reçu la lettre moins d'une semaine après l'expiration de leur contrat d'assistance.


Les risques d'audits augmentent la pression

Les lettres mettent également en garde contre d'éventuels audits. Selon Broadcom, VMware est autorisée à vérifier que les clients respectent les conditions d'utilisation.

Les changements de politique de Broadcom se heurtent toutefois à une résistance croissante. Des tensions avaient déjà été observées en Europe bien avant l'envoi des lettres de cessation et d'abstention. Les fournisseurs européens de services cloud, dont le groupe industriel CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe), ont dénoncé les augmentations de prix par Broadcom et ses conditions déloyales d'octroi de licences logicielles, ainsi que la vente groupée de produits.

Ces critiques se sont intensifiées à la suite de la restructuration controversée des activités de VMware dans le domaine des services cloud de Broadcom. Toutefois, elles contrastent fortement avec le discours de Broadcom à l'intention des investisseurs. Le PDG Hock Tan a en effet annoncé que l'acquisition de VMware s'est avéré être un investissement encore plus rentable qu'espéré, en réduisant de moitié les coûts d'exploitation et en faisant passer les marges bénéficiaires de moins de 30 % à 70 %.

Bien que les résultats financiers de Broadcom aient été bons depuis l'acquisition, les clients se sentent mis sous pression et sont de plus en plus nombreux à abandonner VMware. Confrontés à des augmentations de prix allant jusqu'à 300 % et à la perte des licences perpétuelles, les clients mécontents de VMware se tournent vers les concurrents de Broadcom qui proposent des solutions plus souples et plus abordables.

Source : Lettres de cessation et d'abstention de Broadcom

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
Trouvez-vous cette initiative de Broadcom crédible ou pertinente ?

Voir aussi :

L'exode de VMware est-il imminent ? Plus de la moitié des clients recherchent activement d'autres fournisseurs ou explorent les options open source suite à l'acquisition de Broadcom, selon une étude

Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware, les changements comprennent la reprise des comptes clients, la transition vers des licences d'abonnement

Pour éviter les migrations de VMware vers les rivaux, Broadcom renonce à son plan controversé visant à se passer des partenaires de distribution pour servir lui-même les 2 000 plus gros clients de VMware
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Avatar de OrthodoxWindows
Membre expert https://www.developpez.com
Le 28/06/2025 à 1:03
Je conseil le boycott, le comportement de Broadcom semble totalement abusif, on est au minimum au niveau du comportement d'HP avec les imprimantes.
Et d'ailleurs, idem pour la majorité des SaaS, quand il n'y a pas de service clair, mais juste un logiciel. Par définition, un service c'est pour un service, pas un logiciel inerte.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 28/06/2025 à 9:40
Avez-vous vécu (directement ou indirectement) la situation rencontrée par ces autres entreprises (mise en demeure, audits) ?
Avec Microsoft, reçu courrier un courrier demandant si on était en conformité sur les licences après achat licences en volume.

Les détenteurs de licences perpétuelles ont-ils réellement tort d’utiliser des correctifs de sécurité installés avant l’expiration du support ?

Est-ce qu’un contrat de licence logicielle devrait interdire l’usage passif de correctifs installés auparavant ?

Un éditeur peut-il modifier unilatéralement la manière dont les licences sont interprétées après coup ?
Je pense qu'il s'agit de clauses abusives.

Le forcing vers les abonnements est-il une stratégie viable à long terme pour Broadcom ?
A votre avis ?

Peut-on parler de vente liée déguisée dans le regroupement forcé de produits VMware dans les nouveaux bundles Broadcom ?
Je pense que Broadcom a le droit d'appliquer ce regroupement forcé, mais que rien n'oblige un client potentiel à accepter.

VMware n'est pas en situation de monopole, plein d'autres produits peuvent le remplacer (gratuit ou non).
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/06/2025 à 12:10
Broadcom applique simplement la stratégie qui a été proposée par ses avocats: Y aller au bluffe en faisant peur aux clients, il y en aura qui cèderont et ce sera tout benef pour Broadcom.

D'ailleurs, si vous avez eu affaire à des avocats dans des situations litigieuses, vous aurez constaté que c'est toujours l'approche mis en oeuvre par les avocats "Parler fort et intimider le camp opposé". Quand vous leur répondez avec le même ton, vous n'en entendez plus parlé. Pour quelle raison? Tout simplement parce que si la situation était claire et facilement défendable en justice, ils auraient même pas pris la peine de vous parler, ils auraient obtenu gain de cause par une procédure simple en justice avec 100% de chance de gagner.

La réalité judiciaire est tout autre:

1. Une licence universelle ne peut pas être résiliée (à moins que la société fasse faillite, ce qui n'est pas le cas de Broadcom)

2. Une licence universelle s'apparente à l'achat du logiciel et est donc soumise à une période de garantie dont la durée dépend de loi en vigueur dans le pays concerné (habituellement entre 1 et 2 ans)

Donc:

1. Broadcom ne peut pas empêcher ses clients d'utiliser VMware ni de faire usage des mises à jour couvertes par un abonnement. A la fin de l'abonnement, court toujours la période de garantie qui oblige à corriger gratuitement les défauts constatés.

2. Concernant les mises à jour qui auraient été effectuées par les clients alors qu'ils n'étaient plus soumis à un abonnement: Si cela a été possible, Broadcom est en tort, c'était à eux d'empêcher l'usage d'update hors abonnement.... D'ailleurs, je ne crois pas un instant que cela ait été possible

3. Les clients de Broadcom n'ont qu'une chose à faire, s'assoir sur les lettres envoyées par Broadcom... Je serai très étonné que cette boite ouvre une procédure judiciaire hasardeuse contre chaque client qui leur dira "allez vous faire foutre!"
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Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/05/2025 à 9:19
ils sont en monopole, ils ont raison, qu'ils traient les vaches au maximum.
adobe/oracle fait la même chose.

les entreprises cliente doivent désormais payer, se soumettre, et en parallèle monter une équipe pour migrer chez la concurrence.
vmware deviendra sur le long terme une boite has been avec plus aucun client, hors 2-3 captifs, comme oracle.

le communisme, la générosité, être trop trop con, ca tue, mais les entreprises oublient aussi que trop d'avidité tue.
Apple, a trop en vouloir, en ce moment perds tous ces procès.
Meme chose pour intel, que ce soit le monde particulier ou pro, AMD gagnent des pdm depuis les 1er ryzen/epyc. Intel pendant presque 10ans a juste privilégier les marges sans innovations.

je prédis la même chose à nvidia si elle continue comme ça, dans moins de 10ans, le retour de bâton va être violent.
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